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Envier les vivants - 2020

by Intenable

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1.
L'époque 03:37
Observe le feu prendre, Les vivants comme des braises que rien ne peut éteindre. On pouvait s’y méprendre, Mais le bruit de la jeunesse en noir, rien ne peut l’atteindre. Ressens comme la terre gronde, La nuit n’est éclairée que par la volte et ses lueurs. Vois leurs boucliers fondre Sous des pavés trop dignes, le vacarme des clameurs. Écoute le son des flammes, C’est le besoin d’exulter, de cramer leurs péages, Plus jamais suivre la trame. Un chaos pour des printemps, noircir de nouvelles pages. Ressens comme la terre tremble, La nuit n’est éclairée que par la volte et ses lueurs. Vois leurs figures se tendre Sous des pavés trop dignes, le vacarme des clameurs. Et si au matin des corps tombent, S'il n’y a plus d’étincelles, S'il reste juste une fumée sombre, Les prochaines flammes seront plus belles. The era - ENGLISH VERSION Observe it catching fire, The livings as embers nothing could ever put out. You could be mistaken, The noise from the black-clothed youth, nothing can reach it out. Feel how the ground’s rumbling, Night illuminated by the Volte and its glow. See all their shields melting Under gracious paving stones, the din of clamors. Hear the sound of the flames, The urge to exult, and burn down their tollgates, No more following tracks. A chaos as a springtime, blank pages to tarnish. Feel how this earth’s shaking, Night illuminated by the Volte and its glow See their face tensing up Under gracious paving stones, the din of clamors. If in the morning bodies fall, If there’s no spark anymore, If there’s just heavy smoke left, An even more pleasing next blaze.
2.
Une cravate ou une corde, Un seigneur ou un serf ? Se repentir ou vous pendre ? Ils ont du savoir-faire. Vos crimes ou leurs châtiments ? Merci pour la prime, Elle paiera l’immolation, Le deuil de leurs familles. Et si leurs vies valent votre insolence, Leur honneur, que votre impudence, Ne cherchez plus la cause du désordre. Une cravate ou une corde, Devra-t-on faire un choix ? Quelle sera la meilleure laisse pour nos cols froids ? Quelle sera la plus belle chemise Arrachée dans la joie, Le plus beau sourire de l’ange À la une des médias ? Et si leurs morts valent votre insolence, Leur honneur que votre impudence… A necktie or a rope - ENGLISH VERSION A necktie or a rope A lord or a serf ? Repent or hang you up ? They do have expertise. Your crimes or their punishment ? Thanks for the bonus, It’ll cover the immolation, Their mourning relatives. What if their lives were worth your insolence, Their honor, worth your impudence, No need to look for root causes of mayhem. A necktie or a rope, But should we make a choice ? Which leash would fit best our cold collars ? Which shirt will be the prettiest Ripped in cheerful demonstration, The best-looking Glasgow smile Making the news headlines ? What if their lives were worth your insolence, Their honor, worth your impudence...
3.
Fallait bien qu’on traine des pieds, qu’on soit immatures, Fallait l’arrogance de cracher sur notre futur, Que ça joue mal, ça trébuche, ça se galoche, ça pleure et se rassure… Qu’on étreigne chaque weekend la famille qu’on choisit, Fallait des nuits dans le camion jusqu’à son épuisement, Bande son : « Indestructible ». Rappelle-toi, rappelle-toi, Y a des volcans qui pleurent Noyés dans leurs souvenirs, Y a des volcans qui meurent. Fallait aussi bien se regarder en face et penser contre soi Avant de se faire avaler par les miroirs. Besoin de plaire, faire du mal, détruire tout par mégarde, ouais, Fallait qu’on en parle. Pas attendre que les anges qui passent nous regardent de haut, Parachute dans la bouche, nostalgie en cartouche, Remplir nos vides à coup d’vide, nos vies à coup de rides Rappelle-moi, rappelle-moi, Y a des volcans qui pleurent Étouffés dans leur fierté, Y a des volcans qui meurent. Rappelle-moi, rappelle-moi Qu’y a des volcans si affligeants Qui pour la fin des temps, Regarderont passer le vent. Pyroclastic flow - ENGLISH VERSION Had to be dragging our feet, to be immature, Needed the arrogance to spit on our future, Play badly, stumbling down and smooching, start sobbing and appease... Embracing each weekend our chosen family, Entire van nights up till its engine died, Soundtrack : « Indestructible ». Remember, remember, Some volcanoes can cry Drowning in memories, Some volcanoes can die. Needed to take a good look across and to think against oneself Before getting swallowed up by every mirror. Disease to please, and harm, destroying everything, yeah, Had to talk about it. Not waiting for passing angels to look down upon us, Parachuting down throat, cartridge of nostalgia, Fill out the empty with void, sprinkle with wrinkles Remind me, remind me, Some volcanoes can cry Choking in their own pride, Some volcanoes can die. Remind me, remind me Some volcanoes are appalling Until the end of time.
4.
Des flics ont détruit le portrait de Marcel, Mutilé son gilet, son visage, ses rides creusées par le gel. Avec lui une France, celle qui cause pas très bien, Aux dents qui se chevauchent, s’il en reste, Celle des zones industrielles, Celle qui fouille dans tes poubelles. Celle qui a honte, celle qui grimace, Le dos courbé, les mains pleines de crasse, Celle qui bégaie devant l’olympe, A qui on répète que c’est pas si simple, Celle qui est triviale, dure à la peine, Celle qui s’endette et puis celle qui se saigne, (Celle qui a défoncé des portes) (Celle qui a ouvert des routes) Celle qui parlait à personne. Des flics ont détruit le portrait de Marcel, Et si la France de Marcel allait saccager, démonter la tour Eiffel ? Celle des derniers de cordée qui choisit ses symboles, Et qui prend ses gueules cassées pour poser une auréole, Pour poser son auréole. The portrait of Marcel - ENGLISH VERSION (inspired from a graffiti / mural by Swed Oner) Some cops dismantled the portrait of Marcel, Mangled his (yellow) vest, his face, his wrinkles and frostbitten skin. Along with him a France, not the well-spoken one, With crooked teeth, if any left, The one from industrial sites, The one rummaging through your trash. The one ashamed, the one wincing, Task-arched back, dirt and grime covered hands, Stuttering down Mount Olympus, Constantly told it is "not that simple", The trivial one, the extra miles, Getting into debt to contract a loan again, (The one that kicked down the doors) (The one that did pave the way) Now speaking for itself. Some cops dismantled the portrait of Marcel, What if Marcel’s France would go and ransack, unbolt the Eiffel Tower ? A sewage-labor-force choosing its own symbols, Selecting some gueules cassées* to crown them with a halo, To put its own halo crown. The one ashamed, the one wincing, Task-arched back, dirt and grime covered hands, Stuttering down Mount Olympus, Constantly told it is "not that simple", The trivial one, the extra miles, Getting into debt to contract a loan again, (The one that kicked down the doors) (The one that did pave the way) Now speaking for itself. The one ashamed, the one wincing, now speaking for itself. * an expression for facially disfigured soldiers which originated in WW1. Here designating someone whose body and face are conspicuously marked by the lack of money, social pressure, manual and physical labor.
5.
Silly Selma 02:57
Le battement froid des machines, un décor triste à mourir et toi, Tu danses dans le noir. 107 pas en cadence, une mélodie enfantine Qui te plongera dans le noir. Silly Selma, faut pas que t’aies peur du noir, Fallait mieux t’y prendre dans ce brouillard, T’étais vraiment pas faite pour ce monde, Fallait bien t’y pendre tôt ou tard. Cheveux noirs en bataille sur peau blanche délicate, Regard toujours pâmé, Cécité, si c’était toi la seule divinité qui épargne les affligés Des plus sinistres tableaux. Libérée des chaînes du réel, la mort est une belle histoire. Libérée des chaînes du réel, la mort était ton seul phare. Silly Selma - English version Cold mechanical beating, to the most dismal setting While you Dance in the dark. 107 paced steps, one childish melody Plunging you into shades. Silly Selma, you shouldn’t fear darkness, You should have dealt with all this fog, Truly not suited for this world, Was going to leave you hanging. Unkempt black hair contrasting on fair skin, Constant astonished look, Purblindness, in your infinite kindness You made a choice sparing the afflicted From the most sinister sights. Silly Selma, you shouldn’t fear darkness, You should have dealt with all this fog, Truly not suited for this world, Was going to leave you hanging. Freed from concrete implanted chains, Death wasn’t just an option. Freed from concrete implanted chains, Death as your only beacon.
6.
Je ferai pas des grandes choses, Je laisserai aucune trace, toute cette vie n’est qu’une farce, Rien qu’une très longue pause, juste une très longue pose. Je connaitrai plus la joie, Je pense qu’à la finitude depuis que t’es plus là, J’ai pris l’habitude, c’est comme ça, on aime nos servitudes. Je sens mon corps déjà plus là et j’ai rien eu le temps de faire. En cendres au pied du même arbre que toi, avec vue sur la mer. Ouais, je me sens partir, Ton cancer qui m’aspire, à deux pour une douleur, A deux on peut en rire, à deux, Michèle, mon cœur, À deux, ça pourrait être pire. Ensemble on finira, on en cendres on se mélangera dans le sable de Pereire, En cendres on jubilera, alors on se rappellera notre séjour éphémère. Ensemble on finira, en cendres on se mélangera dans le sable de Pereire, En cendres on s’engueulera puis je te dirai merci d’avoir été ma mer. Us, as ashes. - ENGLISH VERSION I won’t achieve great things, Will not leave a mark, since life is but a farce, Lifetime as a pause, just striking a pose. I think I’ll miss the bliss, Focused on finiteness ever since you’re gone, I’ve made it a habit, that’s how it is, meet with your servitude. Feels like my body’s already gone, couldn’t get anything done. In ashes right by the same tree as you, a breathtaking sea view. Yeah, it’s like I dissapear, Your cancer has seized me, as one sharing a pain, We’ll both laugh about it, us two Michèle, my dear, As one, it could still be worse. Feels like my body’s already gone, couldn’t get anything done. In ashes right by the same tree as you, a breathtaking sea view. Together we’ll end up, as ashes we’ll blend in the sand of Pereire shore, As ashes we’ll rejoice, and then we’ll recollect our temporary stay. Together we’ll end up, as ashes we’ll blend in the sand of Pereire shore, As ashes we’ll argue although I will thank you, for having been my Sea. * in French, the words for « mother » and « sea » are pronounced the exact same way.
7.
Habite les mêmes fringues depuis 4 hivers, Poches et ventre vides, moral 6 pieds sous terre. Aucune carte postale, même plus de boite aux lettres Pour relances de factures, menaces épistolaires… Dort dans sa caisse, se lève à l’heure du soleil, Chaque matin déplore son reflet dans le ciel. De mises en demeures en Secours Populaires, De mises au placard en interdits bancaires. La bouche de travers dû à son handicap, Traverse toutes les rues sans trouver de travail, L’AAH nourrit pas les gosses quand la misère frappe. Méritants, les matelots d’rafiots sans gouvernails ? Dort dans sa caisse, se lève à l’heure du soleil, Chaque matin déplore son reflet dans le ciel. D’avis d’expulsions en Restos du Cœur, De vie d’indigence en privations, en peurs. Dort dans sa caisse, se lève à l’heure du soleil, Chaque matin déplore son reflet dans le ciel. De carrefours assiégés en dures confidences De réconfort glané en sublimes évidences. Dawn of the defeated - ENGLISH VERSION Wearing out the same clothes for the last 4 years, Empty wallet and stomach, six-feet-under mood. No postcard received, no mailbox anymore For invoice reminders, epistolary threats... Sleeping in the car, up before the sunrise, Deplores its daily shine in the sky. From formal notice to Salvation Army, From being laid off to fund bankruptcy. Distorted facial features due to impairment, Crossing every street – a jobseekers advice, S.S.I. won’t feed the kids when deficit strikes. A deserving sailor, when raft rudders missing ? Sleeping in the car, up before the sunrise, Deplores its daily shine in the sky. From eviction notice to crowded foodbanks, From indigence routine to starvation and fears. Sleeping in the car, up before the sunrise, Deplores its daily shine in the sky. From besieged roundabouts, hardly admitting From gleaned solaces to outstanding blatancies.
8.
A toi, cracheur de venin qui salit son bavoir, Comme une statue de cire sans mesure dans le regard, Qui accuse pour des chimères façon moraline en barre, Cache souvent les mêmes chimères bien au fond de son placard. Alors… Quelle est ta place entre le paradis et l’enfer ? Quelle est ma place ? Moi, je ne crois qu’en la poussière. Demande la grâce, alors prie au nom de la mère, de la fille et de la sainte colère Je suis pas un bon chrétien, tu m’appelles « fille facile », J’ai parfois des idées noires, parfois je te sens hostile. Je suis pas le meilleur des frères, pas le meilleur camarade, Parfois on veut tellement plaire, parfois on est si crade. On peut toujours mieux faire pour te sentir un peu moins… pour se sentir… Dusk of the champions - ENGLISH VERSION To you, hey venom spitter while ruining your own bib, A wax sculpture compassion, size by sight misjudging, Steel-drumming on pipe dreams, prescribing Moralin tablets, Often hides same chimaeras at the bottom of the closet. Therefore... Where do you fit, you’d prefer heaven over hell ? Where do I fit ? Dust is what I believe in. Ask for mercy ? In the name of the mother, the daughter, the Holy anger I’m not a good christian, called me "promiscuous girl" ? I’m sometimes having dark thoughts, at times feeling you hostile. Not the best of brothers, not the greatest comrade, Sometimes desperate need to please, and one can be so filthy. Where do you fit, you’d prefer heaven over hell ? Where do I fit ? Dust is what I believe in. Ask for mercy ? In the name of the mother, the daughter, the Holy anger You can always improve so as to feel a little less... In order to...
9.
Est-ce que t’as souri tièdement en voulant mordre ? Est-ce que ça t’a bien fait souffrir ? As-tu salué ton collègue le plus lamentable, aimé son odeur et son rire ? Est-ce que tu protèges ta place ? Veux-tu vraiment plaire à cette caste, Devenir le premier de la classe ? Combien de compromis depuis l’aube, Combien d’entraves à ta personne, Combien d’outrages à ton corps-maître ? Es-tu ton propre traître ? Est-ce que mille fois tu t’es dit Que tout t’échappait dans la nuit, Que tu clouais le cercueil de ta vie ? Fermer les yeux, accepter son sort en silence, Considérer ça comme un jeu. C’est juste un jeu où les dés sont jetés d’avance, Être veule plutôt qu’être seul. Your lucky number, 0. - ENGLISH VERSION Were you smiling tepidly wishing to bite? And how bad was it to endure ? Did you just greet your most deplorable colleague, enjoyed his scent and liked his grin ? Are you securing your part ? Aiming to please this upper-caste, Trying to become the best-in-class ? How many compromises since dawn, Obstacles to your own person, Many outrages to free will ? Did the betrayer flee ? Did you happen to reflect On things you obscurely missed, Whilst nailing your own coffin ? Turn a blind eye, without protest accept your fate, Consider all this as a game. It’s just a game however the dice are loaded, Rather lax than under the axe. How many compromises since dawn, Obstacles to your own person, Many outrages to free will ? Did the betrayer flee ?
10.
Mono-tone 01:57
Lundi, je voulais être utile et je suis resté seul chez moi, J’étais trop déprimé de la veille. J’ai remis ça à mardi et puis finalement mardi, J’ai fait mes courses et ma vaisselle. Mercredi s’annonçait beau, je me suis levé avant 10h Avec de la joie dans mon cœur J’ai allumé la radio, ils invitaient bruno le maire, Fallait que je meure, fallait que je meure. Je serai quelqu'un de bien ce weekend, Je donnerai de la valeur à moi-même, J’arrêterai de penser pour rien, j’arrêterai d’errer sans fin, Dimanche je serai quelqu’un que j’aime. Jeudi, j’ai écouté Lordon toute la journée, J’ai absolument rien retenu. Je suis allé voir « The Lighthouse » et j’ai voulu faire un fanzine Une heure après j’y pensais plus. Vendredi j’ai vu l’épilogue, c’était pas vraiment réjouissant, Alors j’ai dit oui à ma sœur pour un repas de famille rassurant. Mono-tone - ENGLISH VERSION On Monday let’s be useful, so I just stayed alone at home, Was feeling so down from last night. Put if off until Tuesday but eventually, Tuesday Grocery store and the dishes. Wednesday seemed promising, I could get up before 10 My heart with joy was overwhelmed Then turned on the radio, bruno le maire was on the air, Felt like dying, I’m sure I’m dead. This weekend I’ll be someone, I’ll increase value of my own, Into mental vagrancy, refrain wander endlessly, Sunday’ll make me an improved human. Thursday, all day carefully listened to Lordon, I couldn’t remember a thing. Went out to see "The Lighthouse", told myself "why not start a zine ?" An hour later I was asleep. Friday could see the end coming, not really what you’d call cheerful, Texted my sister back OK. Soothing family dinner, I’m game. This weekend I’ll be someone, I’ll increase value of my own, Into mental vagrancy, refrain wander endlessly, Sunday’ll make me an improved human.
11.
Il répond des silences à la moindre tendresse, Triste sire au sort navrant comme son verre qui se renverse. Il dit qu'il fait comme il peut mais un aveu de faiblesse Vaudra mieux qu'un « si peut être », vaudra mieux qu'une autre ivresse. Et il a cramé toutes ses cartes, construit des barrières en béton. Et voilà qu'arrive, bien joyeux, le roi des cons, Tout seul, sans cour, sans ombre. Sans se mentir à lui-même et en déposant les armes, On sait bien que ça finira toujours dans les larmes. Qu’importe le flacon pourvu qu’il s’endorme facilement, À la huitième pinte de trop, méritera pas ton neuvième pardon. À la dixième porte dans la gueule sans se poser de questions, Faudra peut-être revoir un peu pour la prochaine évasion. Allez, bonhomme en armure, relève un peu la tête, Cette couronne est bien trop grande pour toi. Pour le roi des cons, on fera un peu la fête, T'auras perdu ton titre d'ici-là. Conscience spill - feat. Peno from "The Traders" - ENGLISH VERSION Gives a muted response when whispered sweet nothings, Glad-face concealing sad fate like his overflowing drink. Says he does what he can but an admission of weakness Would be worth a "maybe if", better than another binge. Not playing with a full deck, surrounds himself with barrier blocks. Cheery, can you see coming the king of pricks, Alone, no court, no tone. Without lying to himself, even with all weapons down, We all know it will always end up in a frown. No matter the bottle as long he falls asleep with ease, One glass or 8 too many, won’t earn nine rounds of your clemency. For the tenth door slammed in his face and still zero questions asked, Perhaps should revise his plans for the next escape attempt. Not playing with a full deck, surrounds himself with barrier blocks. Cheery, can you see coming the king of pricks, Alone, no court, no tone. Without lying to himself, even with all weapons down, We all know it will always end up in a frown. Little fellow in armor, try not to keep your head down, The crown kinda looks oversized on you. To the king of pricks, we’ll softly celebrate, A royal title lost, meanwhile.
12.
Mer morte 05:54
Au pied de chaque arbre encore vivant, Dans le reflet du ciel sur la mer morte, Dans le geste le plus élégant, Je t’entends, Tu ris encore. La plus abyssale des passions, Cette chanson médiocre posée sur ton corps mort, Dans les parfums les plus rassurants, Je te sens, Tu respires encore. Dans tes cendres qui se mélangent à la terre, L’honneur de chaque femme digne, belle, forte, L’abîme que tu laisses, grand comme un firmament, Je te vois, Tu marches encore. Dans les animaux que tu préférais aux gens, Lèvres orphelines de mon père adolescent, Dans mes envies de rejoindre ton décor, Tu vis encore. Sea of Salt tears - ENGLISH VERSION At the foot of every living tree, In the sky reflection on the (dead) sea, Through the most elegant gesture, I can hear you, still laughing. The most abyssal of passions, This mediocre song laid on your (dead) body, In the most comforting fragrances, I can feel you, still breathing. With your ashes mixing with true soil, Bravery of each proud woman, freed, strong, The chasm you cause, wide as a firmument, I can see you, still walking. In creatures you favored rather than crowds, Orphan lips of my young adolescent dad, My cravings for joining your decor, You’re still living.

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recording @ Swan Sound Studio (swansoundstudio.com) & Rec'n'Roll Studio (recnroll-studio.fr)
mixing @ The Apiary Studio (theapiarystudio.com)
mastering @ Deviant Lab (deviantlab.com)
drawings : A.Przynierska (instagram.com/przynini)
artwork : Delphine Tournier (flowers-and-bones.weebly.com)

labels
GUERILLA ASSO : www.guerilla-asso.com
FIREFLIES FALL : firefliesfall.bandcamp.com

credits

released May 29, 2020

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Intenable Bordeaux, France

Kévin : Chant / Guitare
Cam : Guitare / Chant
Franck : Basse / Choeurs
Alexis : Batterie / Chant

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